Formations – La part visuelle de l’écriture

Image_ecriture L’écriture est la fille prolifique et multiforme de la parole et de l’image. Nous l’oublions trop souvent, en nous limitant aux images de lettres basiques que génèrent les machines informatiques et les «templates».

Les formations à «l’écriture plurielle», que je proposerai à partir du premier trimestre 2015, vous apprendront à poser votre regard sur à la part visuelle de l’écriture, et par là-même, à enrichir votre communication écrite et visuelle.

Elles s’adressent aussi bien aux enseignants, désireux d’offrir une autre approche de l’apprentissage de l’écriture à leurs élèves, qu’aux «chargés de communication», que nous sommes tous devenus, suites aux développements des Technologie de l’Information et de la Communication (TIC).

Par des jeux et des manipulations simples, bien loin «a priori» de l’outil informatique, ces formations vous apporteront un réel plaisir et un réel «savoir-voir» que vous pourrez réintroduire en savoir-faire dans vos documents (présentations, rapports d’activité, affiches, etc.) ou auprès de vos élèves.

N’hésitez à me contacter pour de plus amples informations. Vous pouvez inscrire votre adresse mail (en haut de la colonne de droite) pour recevoir les modalités des futurs formations (dates, descriptifs et cadre institutionnels).

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Pour aller plus loin: l’«écriture plurielle» quésaco?

Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir nous faisons tous de l’«écriture plurielle», le plus souvent, et malheureusement, sans le savoir.

Fernand Baudin, typographe et graphiste, entendait par «écriture plurielle», les savoir-faire visuels de tous ceux qui matérialisent et ont matérialisé l’écriture: les savoir-faire communs au scribe et au graphiste, en passant par le typographe, ceci indépendamment des techniques employées.

Autrement dit, c’est l’enrichissement de l’écriture dans tous ses états graphiques: choix du dessin de la lettre, du mot, de la ligne et de la page. Dans les années 80, Fernand Baudin prônait l’importance de l’enseignement de cette «écriture plurielle».

Plus de trente ans plus tard alors que la diffusion des Technologies de l’information et de la Communication (TIC) font de nous des «Gutenberg» en puissance, cette volonté visionnaire est restée lettre morte, laissant à la machine et à ses gabarits («templates») le fin mot de notre communication au quotidien.

Ce savoir n’a pas disparu, il n’y a qu’à voir les budgets que les sociétés privées (et publiques) investissent dans ce qu’elles appellent leur image. Il reste simplement trop souvent aux mains de spécialistes.

Les formations que je propose sont basées sur des exercice simples, ludiques et pratiques qui vous apporteront le B.A. BA de ce «savoir-voir». Elles privilégient le regard en laissant la technologie aux machines.

Je vous invite à consulter la page «Méthode pédagogique» de ce site pour vous faire une petite idée de l’esprit et du déroulement de mes «leçons».

Que vous soyez chargé de communication, enseignant ou simple producteur de messages écrits et visuels, l’objectif de ces formations est d’augmenter l’impact de votre message en y ajoutant un peu (ou beaucoup, cela dépend aussi de vous) du savoir-faire des meilleures agences de communication. Pas parce que vous le valez bien, comme l’insinue peu subtilement le publicitaire, mais parce que cette «écriture plurielle» est un des fondements de notre culture commune. Elle «[…] n’est pas  seulement rétrospective. Elle est aussi prospective. Elle enregistre nos projets aussi bien que nos souvenirs. Elle sert à constituer et à communiquer la cohésion du groupe aussi bien que de l’individu*».

Pascal Popesco

 * Fernand Baudin, La typographie au tableau noir, Editions Retz, Paris, 1984.

TroisPoints

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